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Le Beffroi
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Le Beffroi

La population, devenue plus importante, fit édifier avec la participation des abbés de Bonnevaux, une chapelle à l’intérieur des murs ; celle-ci fut dédiée à Saint-Jacques et Notre-Dame des Grâces. Il n’en reste aujourd’hui que le clocher appelé communément beffroi. Au sommet de cet édifice que l’on nomme « chapelle des Pénitents », dont le toit a été heureusement restauré en 1987, résonnait la cloche rythmant la vie paroissiale, dont le mécanisme de bois et de métal a été ôté.

Cette chapelle, dans laquelle on peut entrevoir quelques traces de peintures murales, abritait le tombeau de la famille des Pruniers. Elle servit aussi pendant quelques temps de prison. Aujourd’hui, son parvis est orné d’une œuvre dédiée à tous les jeunes du Grand-Lemps qui ont eu 20 ans en 2000, œuvre intitulée III Millénium. Malheureusement, la porte fort belle autrefois a subi les assauts du temps et n’offre plus aux visiteurs qu’un aspect triste.

Les pénitents blancs

Cette chapelle fut affectée, après la construction de la nouvelle église, à la Confrérie des Pénitents. Ces Pénitents n’étaient ni des moines, ni des religieux mais des bourgeois qui se réunissaient dans un triple but : de piété, de morale et de charité.

De piété afin de faire pénitence sur terre. Les Confrères étaient astreints à assister aux offices dans leur chapelle, de réciter certaines prières, participer à toutes la vie religieuse de la paroisse, ainsi qu’à toutes les processions. De morale. Les Confrères devaient conserver une tenue digne en toutes occasions et en particulier, il leur était interdit de jouer, de hanter les tripots et les cabarets. De charité surtout car les Pénitents étaient tenus d’assister et de secourir les malades et les pauvres de les assister dans leurs derniers moments, de les faire ensevelir, de s’occuper des orphelins, de leur donner un métier et de les surveiller moralement.

Dans toutes les cérémonies, ils portaient un costume étrange. Ils étaient vêtus des pieds à la tête d’un grand sac de toile blanche serré à la taille par une cordelière, la tête coiffée d’une sorte de bonnet muni d’une bavière tombant sur le haut de la poitrine. Ce bonnet leur cachait le visage sauf les yeux pour lesquels deux trous se trouvaient ménagés. Sur le côté ils portaient un petit chapelet blanc, les gants blancs et des sandales blanches ; sur le cœur une croix mi- blanche, mi-route. L’uniformité de ce costume avait pour but de supprimer les distinctions sociales. Sous le costume, il n’y a ni nobles, ni roturiers, ni riches, ni pauvres, mais des frères, tous égaux dans la charité fraternelle.

Au milieu du XIIIe siècle, après le passage violent des armées du comte de Savoie, les seigneurs de Bressieux, alors propriétaires des terres de Lemps, décident de reconstruire le village dans la plaine afin de pouvoir l’entourer de murs pour mieux le défendre.

Les vestiges de l’enceinte sont encore visibles en plusieurs endroits : aux environs du beffroi, dans la rue Verdun et dans la nouvelle mairie. Une chapelle dédiée à Notre-Dame de Grâce et à Saint-Jacques est alors construite à l’intérieur de la ville neuve. Jusqu’en 1791 elle accueille la confrérie des Pénitents et abrite les sépultures des seigneurs de Lemps.

Perdant toute fonction religieuse à la Révolution, elle devient le siège de la maison commune. Du site rasé dans les années 1970, subsiste aujourd’hui le clocher-porche de l’ancienne chapelle.

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